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Vers la disparition de l'enceinte urbaine de Chièvres ?

Après divers remaniements durant la seconde moitié du XVIème siècle, les fortifications vont, au XVIIIème siècle, tomber dans un état de délabrement total et définitif.
 
Les terrains, ne répondant plus à leur fonction défensive première, vont d'abord être donnés en location à des particuliers, puis vendus. Ces ventes seront d'ailleurs favorisées par la démolition des portes et l'assèchement des fossés. Au XIXème siècle, on supprime les corps de garde, les barrières, les ponts-levis, les herses et tout ce qui est de nature à entraver la libre circulation.
 
L'état de conservation des différents vestiges va donc varier en fonction de l'utilisation que le propriétaire fait de son terrain. L'assise de terre levée en constitue l'élément durable. Malgré les démantèlements, particulièrement sensibles à Chièvres sur les parties nord et est du rempart, et malgré de profondes modifications. L'élément de base subsiste sous une forme assez monumentale.
 
Certes les anciennes levées de terre ont été désarmées et investies généralement de diverses constructions. Il n'en demeure pas moins que la plus grande partie de la levée de terre peut encore être observée à Chièvres aujourd'hui. C'est pourquoi il faut tout faire pour conserver ce patrimoine prestigieux.
 
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